L'émotion était grande ce mardi 8 juillet sur les bancs de l'Assemblée nationale. La présidente, Yaël Braun-Pivet a commencé par saluer la mémoire d'Olivier Marleix avant qu'une minute de silence ne soit observée. Un recueillement suivi d'une salve d'applaudissements. Il faut dire que personne ne s'y attendait et pourtant… La veille, le 7 juillet, les gendarmes ont été alertés par des proches du député Les Républicains et par la maire de la commune d'Anet en Eure-et-Loir.Une fois sur place, ils ont découvert l'impensable. Au premier étage de sa maison, l'élu a été retrouvé pendu dans une des chambres du logement. À ses côtés, pas de lettre mais "un petit bout de papier". Sa maison a alors été perquisitionnée. Un téléphone portable et un ordinateur ont également été saisis afin que leur contenu ne soit analysé. Peut-être apporteront-ils des réponses concernant le geste désespéré d'Olivier Marleix.Car, en effet, le prédécesseur de Laurent Wauquiez à la tête des LR s'est suicidé. C'est ce que révèle le rapport d'autopsie qui a été rendu public ce mercredi 9 juillet. La mort est due à une "asphyxie compatible avec une autolyse". Par ailleurs, aucun signe de violence interne ou externe n'a été constaté sur le corps. Pour Le Figaro, son amie Marie-Claire Carrère-Gée a pris la parole, particulièrement bouleversée par cette annonce.
Olivier Marleix : son amie Marie-Claire Carrère-Gée ne comprend pas
Interrogée par "Points de Vue" pour Le Figaro, Marie-Claire Carrère-Gée s'est exprimée suite au suicide de son ami. Ancienne secrétaire générale adjointe de l'Élysée sous la seconde présidence de Jacques Chirac et sénatrice LR depuis le début de l'année, tous les eux se connaissaient bien. Ainsi, à cette occasion, cette dernière a parlé d'un homme réservé, pudique. "Il ne se plaignait jamais", a-t-elle assuré. Puis, à la question, "Il n'y a pas eu de signes précurseurs ?", Marie-Claire Carrère-Gée a été claire : "Rien".D'ailleurs, tous les deux se sont téléphonés "à la fin de la semaine dernière" et avaient des projets : "On devait déjeuner ensemble cette semaine". Lors de cet appel, l'élue raconte : "On a parlé pendant une demi-heure. On a plaisanté avec mon fils qui était au téléphone aussi [...] Je m'en veux de n'avoir rien vu" a-t-elle conclu désemparée.Pour rappel, les obsèques d'Olivier Marleix se tiendront ce vendredi 11 juillet dans sa commune d'Anet en Eure-et-Loir.
«Olivier Marleix ne se plaignait jamais. Je n'ai vu aucun signe avant-coureur. Je l'ai eu la semaine dernière, on a plaisanté pendant une demi-heure. Je m'en veux d'ailleurs de n'avoir rien vu», confie, dans «Points de Vue», son amie Marie-Claire Carrère-Gée (@MCCG). pic.twitter.com/lTUs53SbYO
— Le Figaro (@Le_Figaro) July 9, 2025