Olivier Marleix retrouvé pendu : un ancien ministre de Vladimir Poutine a, lui aussi, mis fin à ses jours au même moment

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Les drames s'enchaînent dans les coulisses du pouvoir. Ce lundi 7 juillet 2025, Roman Starovoït, ministre russe des Transports, a été retrouvé mort sur un parking en banlieue de Moscou, une blessure par balle étant à l'origine de son décès, rapporte Le Figaro.Bien que le comité d'enquête privilégie la piste du suicide, cette disparition soudaine soulève forcément des interrogations.Rappelons en effet que ces dernières années, plusieurs responsables économiques russes sont également morts dans des circonstances mystérieuses.

Olivier Marleix retrouvé mort à son domicile

Si la Russie pleure la disparition de Roman Starovoït, la France est, elle aussi, bouleversée par le décès tragique d'un élu.

Ce lundi, Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir et figure incontournable des Républicains, a été retrouvé mort à son domicile situé à Anet, où il avait été maire durant près de dix ans.

Alertés par des proches inquiets de son silence, les gendarmes ont découvert sa dépouille peu après 15 heures. Selon Le Parisien, le procureur de Chartres s'est immédiatement rendu sur place et l'enquête privilégie, à ce stade, l'hypothèse du suicide.

Un hommage qui divise

À 54 ans, Olivier Marleix était un gaulliste assumé et pleinement engagé. Mardi dernier, il trinquait encore avec ses collègues lors d'un pot de groupe.

Visiblement touché par la mort du député, Emmanuel Macron a utilisé ses réseaux sociaux pour lui adresser un dernier hommage.

"La disparition d’Olivier Marleix plonge notre Parlement en deuil. Homme politique d’expérience, il défendait ses idées avec conviction. Je respectais aussi nos différends puisqu’ils se plaçaient à la lumière de notre amour du pays. J’adresse mes condoléances à sa famille, à son père Alain et à tous ses compagnons d’engagement", a-t-il ainsi écrit sur X (anciennement Twitter). Un post qui a suscité de vives réactions. Pour cause... de son vivant, Olivier Marleix s'interrogeait sur la vente du pôle énergie Alstom et le financement de la campagne de l'actuel président de la République. Il préparait d'ailleurs la sortie d'un livre très personnel baptisé Dissolution française, prévue pour novembre chez Robert Laffont.

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