"On gagne de l'argent…" : Gaël Monfils, sa reconversion après le tennis

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À quelques jours du coup d’envoi de Roland-Garros, qui se tiendra du dimanche 25 mai au dimanche 8 juin, Audrey Crespo-Mara a rencontré Gaël Monfils pour le portrait de Sept à Huit. L'occasion pour le joueur français de 37 ans, fidèle au tournoi parisien, de se livrer sans filtre sur sa carrière, mais aussi sur ce qui l'attend une fois la raquette rangée.Celui qui s'apprête à disputer son 18e Roland-Garros a en effet évoqué avec émotion son attachement à ce rendez-vous mythique. "C'est un endroit où je me sens bien", a-t-il lancé avant d'avouer, au grand soulagement de ses admirateurs, qu'il ne s'agirait pas de son "dernier".

Gaël Monfils : "J’ai envie de travailler dans la finance"

Au-delà de la nostalgie et de l'envie de briller une nouvelle fois devant le public français, Gaël Monfils a surtout parlé de l'après. Un avenir qu'il envisage avec lucidité.

"J’ai envie de travailler dans la finance. C’est quelque chose qui me tente. Assez tôt, j’ai dû m’y plonger. On gagne de l’argent… J’ai voulu comprendre ce qu’ils font avec mon argent", a longuement expliqué le sportif.

Il est vrai que la profession de Gaël Monfils lui a permis d'amasser une jolie petite fortune. Nos confrères du Parisien ont d'ailleurs récemment levé le voile sur les gains du tennisman. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce dernier mène la belle vie.

Entre 2017 et 2018, il gagnait presque un million de dollars par an. En 2019, ses revenus ont fortement augmenté pour atteindre 2,6 millions de dollars (environ 2,4 millions d'euros). Au total, il aurait cumulé près de 20,2 millions d'euros depuis le début de sa carrière, d'après ATP.

Une passion depuis l'enfance

Au cours de cet entretien avec Audrey Crespo-Mara, Gaël Monfils est également revenu sur sa passion pour le tennis. Dans ses jeunes années, après avoir "pris une balle sur la tête", il aurait voulu se venger de son père et "le battre". Il semble d'ailleurs plus reconnaissant que jamais envers ses parents, qu'il n'hésite pas à remercier publiquement pour leur soutien indéfectible. : "C’est grâce à mes parents. Ils ont fait des sacrifices. Le tennis est un sport qui coûtait très cher. Ma mère est devenue infirmière de nuit pour m’amener aux tournois et à l’entraînement". De touchantes confidences.

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