Depuis ce vendredi soir, 19 heures, Boualem Sansal sait qu'il ne bénéficiera pas d'une mesure de grâce présidentielle. L'écrivain âgé de 80 ans reste détenu à Alger, condamné à cinq ans de prison pour "atteinte à l'unité nationale". Tandis que plusieurs voix de l'opposition s'élèvent, l'exécutif, lui, reste muet. Mais pourquoi ce silence assourdissant ?