On le connait pour sa bonne humeur mais aussi pour son franc-parler. Patrick Sébastien n'est pas du genre à mâcher ses mots. Invité ce 29 octobre de Sud Radio, l'ancien animateur de France 2 est venu parler de son nouveau livre intitulé Le Carnaval des ambitieux (Éditions XO) qui sortira le 31 octobre prochain. Un ouvrage dans lequel il reviendra sur sa carrière, ces rencontres et dévoilera quelques "secrets inavoués" promet la quatrième de couverture.Mais à l'occasion de son passage au micro de Valérie Expert et Gilles Ganzmann, le papa de trois enfants a évoqué un autre sujet : celui de la mort de Coluche. Le 28 octobre dernier, l'humoriste aurait fêté ses 80 ans mais sa vie a basculé ce 19 juin 1986. Alors qu'il rentrait chez lui dans les hauteurs de Cannes, sa moto a violemment percuté un camion. Sans casque, Coluche est mort sur le coup. Un choc pour ses proches et pour tout un pays qui l'admirait tant.S'il la thèse de l'accident a rapidement bouclé l'enquête, Patrick Sébastien s'interroge. Selon lui, il aurait fallu étudier d'autres pistes. "Je me dis que c’est peut-être un suicide" dit-il tout en précisant qu'il s'agit là de SA théorie. Pour appuyer ses propos, il raconte : "Coluche était en mal d’amour. Sa rupture avec Véro (en 1981) était violente. Il y avait la came, il y avait l’alcool. Il y avait (Patrick) Dewaere qui s’était suicidé juste avant (avec la carabine offerte par Coluche, ndlr). Cet accident n’a pas d’explication logique."
Patrick Sébastien : la mort de Coluche "liée au destin" ?
Autre hypothèse évoquée par l'ancien animateur du "Plus grand cabaret" : le destin. "Pourquoi pas un coup de guidon parce que le destin l’a décidé comme ça aussi ? C’est peut-être la main du destin qui donne un coup de guidon qui n’était pas prévu. Je n’affirme rien, j’échafaude, parce qu’il n’y a pas d’explication logique à cet accident." conclue-t-il.Rappelons que les premiers éléments de l'enquête établissent que Coluche ne roulait pas à vive allure ; à 60Km/H sur une route limité à 90. Le chauffeur Albert Ardisson avait été jugé, à l'époque, pour homicide involontaire et avait été condamné à une amende de 1000 francs. Il est mort le 15 mai 2024, ndlr.Tombé en dépression après ce drame il avait pris la parole dans les colonnes de Nice-Matin et livré sa version des faits : "Je ne l'ai pas vu, il a débouché. Je l'ai vu quand il a tapé là. Qu'est-ce-que vous voulez que je vous dise d'autre ? Il allait vite, très vite. Je ne peux rien vous dire d'autre. C'est malheureux, qu'est-ce-que vous voulez que je vous dise". Près de 40 ans après, le fondateur des Restos du cœur continue d'animer les débats.