Une soirée qu’elle préférerait oublier. Le 10 février 2023, Mila se trouve à bord d’un véhicule en compagnie de son beau-frère âgé de 38 ans et le fils de ce dernier âgé de 6 ans. Le trio va se faire percuter de plein fouet par une voiture conduite par Pierre Palmade sur une route du sud de la Seine-et-Marne.Un accident causé par l'artiste de 56 ans qui fait trois blessés graves mais qui va surtout entraîner la perte du bébé portait par la jeune femme à bord de la voiture accidentée. Enceinte de six mois et demi, le choc lui a fait perdre son enfant et celle-ci espère que la justice va agir.
Première prise de parole de Mila
En effet, ce mercredi 20 novembre 2024 s’ouvre le procès de Pierre Palmade. Comme le rappelle Jean-Marc Morandini "la juge d’instruction a renvoyé, fin mai, l’artiste devant le tribunal correctionnel de Melun du seul chef de blessures involontaires, aggravées par la prise de drogues". Celle-ci n’a en effet pas retenu la qualification d’homicide involontaire.Un procès auquel va assister l’une des principales victimes de l’accident causé par l'ex-acolyte de Muriel Robin : Mila. Celle-ci a réagi pour la première fois depuis le drame au micro de RMC. "J’ai eu un rendez-vous à l’hôpital pour mettre en place un nouveau traitement médicamenteux, plus fort, que je vais prendre jusqu’à la fin du procès pour tenir psychologiquement", a-t-elle indiqué à nos confrères.
Ce qu'elle attend du procès de Pierre Palmade
Néanmoins, elle ne "sait pas encore" si elle va trouver la force de prendre la parole lors de l’audience : "Je n'ai jamais vécu un procès, je ne sais pas comment ça va se passer. Ça va être très dur. Je n’arrive toujours pas à en parler, même à y penser, sans pleurer".La victime de Pierre Palmade attend en effet "une chose", que la "sanction soit à la hauteur de ce que Pierre Palmade [lui] a fait", et des conséquences qui écrasent encore aujourd’hui sa famille. Elle espère aussi que ce procès permette de "faire évoluer la loi dans les affaires d’accidents de la route". "Qu’une sanction très lourde fasse jurisprudence, pour toutes les femmes qui auraient à traverser la douleur d’une vie tout entière: celle de perdre son bébé encore dans son ventre", a-t-elle ainsi conclu, bien évidemment toujours traumatisée par cette soirée du 10 février 2023.