« On a longtemps pensé que Poutine ne voulait pas que les ex-parties constituantes de l’Union soviétique deviennent membres de l’Otan. Or, ce n’est pas que cela. Poutine a compris que lorsqu’un pays de l’espace post-soviétique adhère à l’Union européenne, il devient plus difficile de l’attaquer. Dans sa logique, il s’agit d’un pays « perdu », écrit Christian Lequesne, professeur à Sciences Po Paris.