La rumeur était fondée. Ce jeudi 31 octobre 2024, Le Parisien a confirmé la libération sous contrôle judiciaire de l’influenceuse Poupette Kenza, détenue depuis le début du mois de juillet à la maison d’arrêt de Rouen, en Seine-Maritime. La jeune femme, âgée de 24 ans, était jusqu'alors mise en examen pour "tentative d’extorsion de fonds en bande organisée" et "associations de malfaiteurs".
Poupette Kenza interdite de quitter le territoire
Désormais libre, sans bracelet électronique, Poupette Kenza doit respecter plusieurs restrictions strictes. Elle est en effet tenue de se présenter régulièrement au commissariat le plus proche, de rester sur le territoire français et d’éviter tout contact avec les victimes présumées.
Enceinte de huit mois, elle a enfin pu retrouver ses deux enfants, rapatriés de Dubaï où la famille s'était installée avant son incarcération. La suite de sa grossesse sera à présent suivie en dehors de la maison d’arrêt, une transition qui, bien que sous surveillance, lui permettra de reprendre certaines activités du quotidien auprès de ses proches.
"La détention provisoire de Poupette Kenza avait été principalement motivée non pas par la gravité des faits mais par l’absence de garantie de représentation [devant la justice, NDLR], toute sa vie étant désormais à Dubaï. Nous avons mis quatre mois à réimporter sa vie en France. Maintenant que cela est fait, il n’y avait plus aucune raison pour qu’elle soit maintenue en détention provisoire", aurait déclaré Me Jérémy Kalfon, l’avocat de l’influenceuse.
Allan toujours derrière les barreaux
Allan Liehrmann, le mari de Poupette Kenza, demeure quant à lui incarcéré. Contrairement à son épouse, il n'a pas bénéficié d'une libération et reste donc derrière les barreaux.
Toujours d'après Le Parisien, Kenza Benchrif, de son vrai nom, accuse le père de ses enfants d'être l'auteur des faits qui lui sont reprochés. Pour rappel, le jeune homme s'est "rendu aux autorités" il y a plus d'un mois. Ce dernier a été "interpellé à l'aéroport lundi 23 septembre 2024 alors qu'il revenait en France pour s'expliquer devant la justice", comme l'ont rappelé nos confrères de Paris-Normandie."Il a été mis en examen pour extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la commission d'un ou plusieurs crimes" et placé en détention provisoire, avaient fait savoir Me Hugues Vigier et le parquet de Rouen.