La chute d'un géant. Depuis lundi, P. Diddy comparaît pour des faits d'une extrême gravité, notamment un complot de racket, du trafic sexuel et le transport de personnes à des fins de prostitution.Des accusations lourdes qui s'ajoutent à une avalanche de plaintes au civil. Plus d'une centaine de personnes l'accusent en effet d'agressions sexuelles. Et comme si cela ne suffisait pas, un proche de Donald Trump vient d'ajouter de l'huile sur le feu en livrant des détails glaçants sur l'affaire.
Un proche de Donald Trump ancien esclave sexuel de P. Diddy ?
Ce mercredi, l'ancienne star du X devenue tireur de golf de Donald Trump a révélé avoir été "l'esclave sexuel" de P. Diddy en 2014.
"J’ai couché avec Cassie (Ventura) et Sean (Combs). Il se masturbait et me disait quoi faire à Cassie. J’étais comme un esclave sexuel. Pour eux, c’est ce que j’étais", a confié Jonathan Oddi au Daily Mail avant d'ajouter que rappeur aurait acheté son silence en lui versant la somme de 5 millions de dollars.
Ce n'est pas la première fois qu'un témoignage perturbant vient secouer l'affaire. En décembre dernier, un ancien employé de P. Diddy, prénommé Phillip Pines, avait déjà pris la parole lors du procès intenté à Los Angeles.
Un témoignage glaçant
Selon les informations de The Guardian, il avait notamment affirmé avoir été contraint de "nettoyer après la fin des soirées Wild King Nights de Sean Combs".
De plus, entre décembre 2019 et décembre 2021, l'artiste l'aurait forcé à avoir des relations sexuelles avec une femme.
Durant toute la période pour laquelle il a travaillé pour le rappeur, Phillip Pines aurait été chargé de fournir "des lumières rouges, des seaux à glace, de l'alcool, des joints de marijuana, des paquets de miel pour la libido masculine, de l'huile pour bébé, de l'astroglide, des serviettes, des drogues illégales et des machines sexuelles power banger" pour chaque fête organisée par le rappeur.Après ces événements, sa mission consistait à retirer "les preuves de drogue et les taches corporelles des chambres", mais aussi supprimer "toutes les vidéos compromettantes sur les appareils de Sean Combs" et "garantir que personne ne parle de ces soirées". De sombres aveux.