Quelques jours après le rendu du jugement contre le Rassemblement national dans l'affaire des assistants parlementaires européens, neuf des 24 condamnés, dont Marine Le Pen, ont fait appel. Ce lundi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné 24 personnes dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national (RN). Neuf d'entre elles ont fait appel, a appris l’AFP, ce vendredi, de sources proches du dossier. La principale mise en cause, Marine Le Pen, et l'ex-trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, ont interjeté appel en début de semaine. Se sont ajoutés Louis Aliot, vice-président du RN et maire de Perpignan, le député européen Nicolas Bay et l’ancien eurodéputé Bruno Gollnisch. Parmi les anciens assistants parlementaires condamnés, Julien Odoul, actuel député RN de l'Yonne et Timothée Houssin, élu du parti dans l’Eure, ont également contesté la décision du tribunal. L'expert-comptable Nicolas Crochet, un ami de jeunesse de Marine Le Pen déjà condamné ...