Malgré sa condamnation dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national (RN) ce lundi, Louis Aliot, vice-président du parti, reste maire de Perpignan et pourrait même briguer un deuxième mandat. «Je reste maire de notre ville et je poursuis mon engagement.» Par ces mots, Louis Aliot, édile de Perpignan, a réagi à sa condamnation, ce lundi, dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national, aux côtés de Marine Le Pen et d'une vingtaine d'autres personnes. Le tribunal de Paris l’a condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme aménagés sous bracelet électronique, ainsi qu’à trois ans d’inéligibilité. Toutefois, dans le cas de Louis Aliot, la juridiction a retenu le caractère modeste des sommes détournées, la courte durée de son contrat et la nécessité de préserver la liberté électorale. Ainsi, en l’absence d’application immédiate de sa peine d’inéligibilité, il conserve son poste de maire de Perpignan. Vendredi ...