Ce mercredi 14 mai 2025, à 17h, François Bayrou va s’exprimer devant la commission d’enquête au sujet de l’affaire Bétharram. Dans les colonnes du Monde, sa fille Hélène Perlant, qui se dit victime du "système pervers" mis en place à Bétharram lorsqu’elle s’y trouvait, indique son père doit à présent "se débrouiller", et qu’il a "les épaules" pour comprendre le système mis en place à l’établissement catholique.Pour rappel, en avril dernier, la femme révélait avoir été victime de violences, il y a près de 40 ans, alors qu’elle se trouvait dans l’établissement. Néanmoins, son père n’aurait jamais eu vent de ces violences, qui plus est celles commises sur sa fille, alors qu’il était pendant des années ministre de l'Éducation nationale et président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.
La fille du Premier ministre fait des révélations sur Bétharram
Ce mercredi, François Bayrou va donc devoir convaincre la commission d’enquête qu’il n’a jamais été mis au courant des faits qui se produisaient à Bétharram. Mais qu’il n’est pas non plus intervenu auprès de l’institution judiciaire comme le souligne BFMTV.Hélène Perlant, sa fille, a révélé en avril dernier, avoir fait l’objet de violences de la part du père Lartiguet, alors qu’elle n’avait que 14 ans, un des enseignants de l’école. "Ce qui est horrible c'est cette agression faite au corps, qui vous prend dans votre dignité, qui vous laisse dans une humiliation", confiait-elle au micro de France inter, le 24 avril dernier, jour de la sortie du livre "Le silence de Bétharram".Auprès de Paris Match, la fille de François Bayrou a assuré n’avoir jamais évoqué ces violences avec son père. "Mon père, j'ai peut-être voulu le protéger, inconsciemment je pense, des coups politiques qu'il se prenait localement", a-t-elle également déclaré auprès de BFMTV.
François Bayrou doit à présent "se débrouiller"
Il y a quelques heures, elle a confirmé ses propos dans un entretien pour Le Monde. Consciente que le Premier ministre s’exprime en ce moment devant la commission d’enquête, elle indique : "Je voudrais qu’il sente que je veux qu’il s’en débrouille avec les outils qui permettent d’analyser le dysfonctionnement de l’information en contexte pervers".
Avant de poursuivre : "J’espère qu’il ait compris que ces mécanismes, on doit les regarder tranquillement, pas sur le mode défensif, lui comme un autre".