Un an de prison ferme pour Matthias Quiviger, plus connu sous le pseudonyme de Ragnar Le Breton. En effet, l’humoriste et influenceur, qui se faisait notamment connaître pour ses vidéos parodiques à la salle de sport, vient de se faire condamner à un an de prison ferme ce lundi 23 juin 2025 comme le rapporte ICI Normandie.L’homme âgé de 35 ans s’est fait condamner pour violences après avoir était accusé d’avoir frappé un homme en mars dernier à Ménilles (Eure). De plus, le tribunal d’Évreux a condamné Ragnar Le Breton à trois ans d’interdiction de port d’armes, cinq ans d’inéligibilité, 5 000 euros d’indemnisation pour le père et 2 000 euros pour le fils.
Le ton serait monté entre Ragnar le Breton et un père de famille
En effet, l’humoriste aurait frappé un père de famille en mars dernier. La victime indique qu’elle avait amené ses enfants au stade pour un entrainement. Celui-ci aurait fait une sieste lors d’un temps d’attente, avant de se faire réveiller par un individu qui aurait fait bouger son véhicule.La victime aurait alors ouvert sa fenêtre afin de demander à la personne à l’origine de son réveil, de cesser de faire bouger sa voiture. Mais le ton serait rapidement monté"J'ouvre ma fenêtre, je demande gentiment d'arrêter de bouger parce que je suis en train de dormir et il n'entend pas. Instantanément, je hausse le ton. Je dis d'arrêter. C'est là qu'il commence à arriver, au niveau de la fenêtre, côté passager. Il commence à me parler mal. 'Qu'est-ce que tu veux ? Pourquoi tu gueules ?’", explique l'homme de la voiture.
Une scène "d'ultra-violence"
La victime décrit un homme énervé qui "fait le tour de mon véhicule et me dit de sortir du véhicule. Je me dis non, je ne sortirai pas. C'est à ce moment-là qu'il ouvre la portière de ma voiture et qu'il me soulève et qu'il me cogne, il m'a mis une droite".D’après nos confrères, il aurait tenté de klaxonner pour alerter des personnes aux alentours et demander de l’aide. Malgré cette tentative, il aurait reçu de nombreux coups. Au cours du procès, comme le rapporte ICI Normandie, la procureure de la République a évoqué "une scène d’ultra-violence et un véritable passage à tabac devant le fils de douze ans" de la victime. Le père a fait l’objet d’une interruption totale de travail (ITT) de 40 jours et aurait eu de nombreuses ecchymoses et des entorses toujours selon nos confrères.