Le roman culte de Mariama Bâ, Une si longue lettre, étudié par des générations d’élèves en Afrique et dans le monde, prend enfin vie sur grand écran. La réalisatrice sénégalaise Angèle Diabang signe une adaptation puissante de cette œuvre emblématique, entre trahison, résilience et émancipation féminine. Invitée du Journal de l’Afrique sur France 24, elle revient sur les dix années de travail qu’il a fallu pour porter ce projet à l’écran, les défis du tournage, et son regard engagé sur la condition des femmes et la jeunesse.