Mise en examen pour «harcèlement moral» sur la jeune Evaëlle, une adolescente qui s’est donné la mort en 2019, une enseignante de 62 ans a été relaxée ce jeudi. Le juge a estimé que «les faits imputés» n'étaient «pas établis». Près de six ans après le drame, le juge a rendu sa décision, ce jeudi 10 avril, dans l’affaire du suicide de la jeune Evaëlle, une adolescente de 11 ans qui s’est donné la mort après avoir été harcelée dans son collège à Herblay dans le Val-d’Oise. Accusée d’avoir participé au harcèlement, l’une de ses professeures a été relaxée par la justice en raison du manque d'éléments probants permettant «d'établir l'intentionnalité» des actes de l'enseignante et la «dégradation des conditions de vie» de la jeune adolescente. Le parquet avait requis 18 mois de prison avec sursis ainsi qu’une interdiction définitive d’exercer son métier. Elle encourait jusqu'à 2 ans de prison ...