
Par une soirée d’été orageuse, Élisabeth Witz se tient devant l’évier, à faire la vaisselle. À travers la fenêtre de sa cuisine, elle observe le monde extérieur. Tout lui semble factice, comme un décor sans vie. Dans le salon, son mari, Éric Richard, suit un match de football, absorbé par l’écran. Leurs trois filles sont à l’étage, chacune enfermée dans sa chambre : l’aînée, étudiante, la cadette, lycéenne, et la plus jeune, encore à l’école primaire.