Depuis peu, TF1 mènerait une enquête interne selon nos confrères de L’Informé. Des investigations qui auraient entraîné la mise à pied du rédacteur en chef du journal, Guillaume Porteu. De fait, ce serait Anaïs Bouissou, rédactrice en chef adjointe du 20h, qui assurerait l’intérim auprès de Gilles Bouleau.Toujours d’après L’Informé, l’enquête ferait suite à un incident lors d’une soirée festive réunissant plusieurs salariés de TF1, et collègues, de Guillaume Porteu. Une soirée qui se serait déroulée il y a une dizaine de jours durant laquelle des "faits potentiels assez importants" auraient eu lieu "pour que la Une ait choisi d’écarter le redchef’ de ses fonctions", soulignent nos confrères.
Gilles Bouleau dirigé par la rédactrice en chef adjointe
À l’heure actuelle, les faits potentiels restent inconnus. Néanmoins, le média indique que TF1 aurait fait le choix d’écarter le rédacteur en chef du 20h le temps des investigations, en le remplaçant par Anaïs Bouissou. Et pour avoir le temps d’entendre les victimes présumées de la soirée. L’Informé note que la Une avait déjà dû écarter Guillaume Porteu par le passé. Selon nos confrères, le rédacteur en chef du 20h de la première chaîne, dirigeant de Gilles Bouleau, avait dû se faire accompagner par un coach "afin de corriger ses méthodes de management, jugées nocives pour ses équipes".À l’heure actuelle, ni le principal intéressé, ni TF1, n’aurait souhaité répondre aux questions de nos confrères de L’Informé pour le moment. Guillaume Porteu occupe le poste de rédacteur en chef chez TF1 depuis août 2018.
Un cas similaire à Anne Seften ?
Avant cette prise de fonction, l’homme de 48 ans qui dirige les JT de Gilles Bouleau officiait sur LCI de 2017 à 2018, et sur France 2 de 2012 à 2017. Cette affaire présente des similitudes avec le cas Anne Seften. La journaliste sur LCI de 2021 à 2024, avait dû quitter le groupe en novembre 2024 suite aux conclusions d’une procédure interne comme le rappellent nos confrères de Puremédias. Une procédure "menée par la direction des ressources humaines et la direction des affaires sociales dans le respect de la vie privée de chacun et dans un souci de protection des collaborateurs", la procédure avait été ouverte après une nouvelle soirée festive.Il s’agissait d’une soirée pour les 30 ans du groupe TF1 durant laquelle Anne Seften aurait eu une altercation avec son chef d’édition.