"Télématin" : des débuts compliqués

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En prenant votre café avec elle chaque matin, peut-être vous êtes-vous dit que cette chouette équipe qui égaie vos réveils avait l'air soudée. Au rang des entreprises qui auraient bien besoin d'un happiness manager, elle arriverait sans doute la dernière... Et pourtant, quinze jours à peine après la reprise de l'émission, l'ambiance serait tendue dans Télématin, la matinale de France 2. Les nouveaux membres auraient du mal à se mettre dans le bain.

"J'ai pleuré"

Flavie Flament le concède volontiers, le rythme est dur à prendre. "Avec toutes les injonctions, ça a été le bazar les premiers jours, admet-elle à Télé-Loisirs. Je dormais trop longtemps l'après-midi. Un jour, j'ai même pleuré car je me suis remise à bosser, juste après ma sieste, sur l'émission du lendemain. Je n'avais pas de vie. C'est une organisation qu'il va falloir trouver." Un passage à vide qui n'aurait pas du tout plu en interne, comme nous l'a confié un membre de Télématin. "La voir K.O. au bout de quelques jours pose question, nous souffle-t-on. William Leymergie a tenu vingt-cing ans et, elle, au bout de trois jours, elle craque en pleine réunion parce qu'elle est crevée... On est un peu soûlés!"

Une ambiance froide dans "Télématin" ?

D'autant que la fatigue ne serait pas le seul problème de Flavie. Tous ont beau reconnaître son professionnalisme, certains dépeignent sa rigueur comme confinant à la froideur. S'il peut s'agir de timidité ou d'un besoin de trouver sa place, les équipes ne l'auraient du coup pas ménagée. "Forcément, on l'a accueillie avec beaucoup de réserve", nous explique-t-on. Le staff est-il plus indulgent avec Julien Arnaud ? Pas vraiment. "C'est un bon soldat, mais il parle peu'", balance-t-on en coulisses.

"Tout va bien"

Auprès de nous, le service presse de la chaîne dément pourtant toute tension. "Tout va bien, c'est totalement faux", nous affirme-t-on. "Ils ont eu un très bon accueil. Tout le monde est très content. Il suffit de regarder l'émission pour percevoir la bonne ambiance." Selon nos sources, après le départ de Thomas Sotto, nombreux étaient toutefois les employés à espérer des promotions internes, celles de Damien Thévenot et Jean-Baptiste Marteau notamment."Je ne vous cache pas ma très grande déception que je ne parviens, pour le moment, pas à digérer"', aurait d'ailleurs écrit ce dernier à ses collègues de France Info, selon Puremédias. Comme quoi, même à la télé, les matins sont parfois chagrins..

Léa Hasvry

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