Thierry Ardisson a "failli tuer accidentellement" son petit frère

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Figure incontournable du paysage audiovisuel français, Thierry Ardisson s'apprête à faire l'objet d'un documentaire... signé par sa propre compagne. En attendant la diffusion de ce projet très personnel, l'homme en noir s'est livré comme rarement dans une longue interview accordée à Gala, à découvrir en kiosque ce jeudi 15 mai 2025. L'occasion pour l'animateur vedette de revenir sur les grandes étapes de sa vie, mais surtout sur son parcours, ses blessures et son enfance cabossée.

Thierry Ardisson : "Ma mère était maniacodépressive"

Parmi les confidences les plus marquantes, celle sur sa mère, à qui il reproche crûment l'absence d'"instinct maternel".

"Quand j'avais 3 ans, elle m'enfermait sur le balcon, dans le froid, pour ne pas m'entendre hurler durant mes crises d'eczéma !", s'est-il souvenu. Un geste choquant, qu'il explique pourtant sans colère, à la lumière de l'enfance complexe que cette dernière avait elle-même traversée : "Il faut dire qu'elle avait été abandonnée enfant dans un magasin de jouets par sa mère, partie vivre avec son amant. Elle est restée avec son père à qui elle servait un peu de bonne à tout faire. Puis, elle m'a eu très jeune, à 19 ans, sans le mode d'emploi. Ma mère était maniacodépressive. Certains jours, elle avait ses 'idées noires', comme elle disait".

Un tragique incident

Au-delà des troubles de sa mère, Thierry Ardisson a également été profondément marqué par la relation complexe qu'elle entretenait avec sa propre belle-mère.

"Elles se détestaient cordialement. Tous les soirs, ça s'engueulait à l'heure du dîner. J'en veux à mon père de n'avoir pas su choisir entre sa femme et sa mère. L'arrivée de la télévision a un peu arrangé les choses : la regarder leur évitait de se parler", a-t-il confié avant d'évoquer un drame resté gravé dans sa mémoire : le jour où, enfant, il a failli tuer accidentellement son petit frère en mettant le feu à une grange. Cet incident tragique a bouleversé le cours de sa jeunesse et l'a conduit en pension au collège Saint-Michel d'Annecy : "C'était très violent, les douches froides, la messe en latin. En même temps, ça m'a forgé." De douloureuses révélations.

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