Lundi 7 avril 2025, une détenue radicalisée a été transporté de la maison d’arrêt de Strasbourg jusqu’à Paris pour se rendre dans un centre d’imagerie médicale. Une décision qui interroge sur la sécurité des agents pénitentiaires alors que l’ombre de l’attaque d’Incarville plane toujours. Alors que l’ attaque d’Incarville a eu lieu il y a quasiment un an, au cours de laquelle deux agents pénitentiaires ont été tués et le narcotrafiquant Mohamed Amra a pu s’évader avant d'être retrouvé en Roumanie, la question sur la sécurité des agents pénitentiaires est revenue sur la table. Pour assurer la protection des personnels pénitentiaires, le ministère de la Justice avait pris des mesures jugées «indissociables», incluant des véhicules «nouvelle génération», l’armement des agents, le développement du recours à la visioconférence et le déplacement des magistrats dans les établissements pénitentiaires pour les détenus au plus fort potentiel de dangerosité. Malgré toutes ces mesures en ...