L'année dernière, la moitié de la population mondiale a subi un mois de chaleur extrême supplémentaire par rapport à la normale en raison du réchauffement climatique provoqué par l’homme, selon une étude publiée ce vendredi. Les chiffres sont alarmants. L'année dernière, environ quatre milliards de personnes, soit 49% de la population mondiale, ont connu au moins 30 jours de chaleur extrême de plus que dans un monde simulé sans réchauffement climatique, selon une étude publiée vendredi. Ces résultats soulignent à quel point l’utilisation continue de combustibles fossiles nuit à la santé et au bien-être sur tous les continents, les effets étant particulièrement méconnus dans les pays en développement, estiment les chercheurs. «Avec chaque baril de pétrole brûlé, chaque tonne de dioxyde de carbone libérée et chaque fraction de degré de réchauffement, les vagues de chaleur toucheront davantage de personnes», note Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres et coauteur ...