Neuf mois avant que les Français élisent leurs maires, la cheffe de file des députés insoumis a affirmé qu'elle était favorable au désarmement des policiers municipaux. Des déclarations qui ont suscité de vives réactions. Des propos qui ne passent pas. Alors que les prochaines élections municipales auront lieu dans moins d'un an, la patronne des députés LFI, Mathilde Panot, a assuré qu'en cas de victoire dans une commune, les insoumis désarmeraient les policiers municipaux. «Nous ne sommes pas d'accord avec le fait, qu'ici et là, il y ait des polices municipales fortement armées qui coutent extrêmement cher aux collectivités [...]. Je pense qu'une police municipale de proximité n'a pas besoin d'être armée», a-t-elle soutenu sur BFMTV dimanche 6 juillet. Des propos qui suscitent l'ire de la profession Mathilde Panot a ensuite proposé que les policiers municipaux fraichement désarmés soient directement intégrés à la police nationale. «On ne va pas leur ...