"Vous rigolez ou quoi ? » : Gerald Darmanin recadre une journaliste sur les discriminations et remet ça : « J’ai une tante qui s'appelle Fatima… »

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"Si je m'étais appelé Moussa Darmanin, je n'aurais pas été élu maire et député". C'est ce que Gérald Darmanin a déclaré le 23 septembre 2024, dans son discours, en laissant les clés du ministère de l'Intérieur à Bruno Retailleau.Et depuis, la polémique enfle autour de cette phrase, qui en dit long. À l'instar du comique Hakim Jemili, ils ont été nombreux à trouver étrange le "Arabing out" (comprenez coming-out arabe), du ministre, à ce moment de sa carrière.

Gerald Darmanin se défend après la polémique

De fait, ce 3 octobre 2024, sur france info, Salhia Brakhlia a repris Gérald Darmanin sur cette phrase. Elle lui a expliqué : "on a eu l'impression que vous découvriez plein de choses, notamment les discriminations".

Et Gérald Darmanin de répondre : "Mais vous rigolez ou quoi ? Mais parce que les gens ne me connaissent pas bien. Mais je ne les découvre pas, vous savez moi, j'ai une tante qui s'appelle Saada, j'ai une tante qui s'appelle Fatima, j'ai pas besoin de reportages à la télévision pour savoir qu'il peut y avoir des discriminations".

Gerald Darmanin a alors ajouté : "J'ai été maire de Tourcoing, c'est une ville qui a un des taux de pauvreté les plus importants. J'ai un quartier à Tourquoing qui est aujourd'hui en train d'être reconstruit grâce à Emmanuel Macron d'ailleurs, où il y a 10000 habitants, 90% de familles monoparentales, ou en dessous du seuil de pauvreté, où des gamins qui s'appellent..."

Faisant un rapide bilan de ses mandats, aussi bien au budget qu'à l'intérieur, Gerald Darmanin a alors défendu : "Je n'accepte pas l'insulte qui consiste à penser que j'aurais une vie parallèle des Français".

Et de rappeler : "je suis issue d'une famille populaire, j'habite Tourcoing, je suis issu d'une famille d'immigration".

Il y a bien un problème de discrimination en France

Plus généralement, l'homme politique a fait valoir : "On peut à la fois aimer profondément la République, comme moi, et aimer l'ordre et la sécurité, soutenir des élections fermes, comme le ministre de l'Intérieur aujourd'hui, tout en disant qu'il y a un problème de discrimination dans notre pays, bien sûr".Pour preuve, a expliqué le papa d'Alec et Max-Emilien Darmanin : "Pour Mohammed, c'est plus compliqué, et il y a des exceptions. Mais ce serait vraiment faux cul pour les commentateurs et les politiques, de voir que c'est plus compliqué".

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