Depuis septembre 2022, Léa Salamé est à la tête de "Quelle époque !", tous les samedis soirs sur France 2. Une émission au cours de laquelle la journaliste de 45 ans reçoit une dizaine d'invités issus de différents milieux. Une émission qui n'est pas sans en rappeler une autre qui a fait un carton de 1998 à 2006. Elle était diffusée à la même heure et sur la même chaîne. Il s'agit de "Tout le monde en parle" présentée par Thierry Ardisson. A ses côtés, le compagnon d'Audrey Crespo-Mara pouvait compter sur son "sniper" en la personne de Laurent Baffie.Toutefois, l'époque était différente et les interviews bien plus incisives, intrusives et sans filtre. D'ailleurs, l'homme en noir avait pour habitude de demander à ses convives : "Sucer, c'est tromper ?". Une question qu'on imagine mal entendre en 2025 sur la chaîne du service public. Ainsi, pendant près de dix ans, le duo a-t-il tout osé en entretien n'hésitant pas à mettre mal à l'aise certains invités qui, en venant dans "Tout le monde en parle", savaient à quoi s'attendre. Mais, des années plus tard, Laurent Baffie regrette.Interrogé par Léa Salamé sur France 2, le comique de 67 ans a exprimé le 12 avril dernier "des regrets" et "des excuses" pour certaines de ses blagues. "Il faut s'excuser quand on a fait des erreurs" a-t-il confié. "On n’était pas très fins, parfois. Et puis c’était une autre époque, on se permettait des choses… (...) C’était le reflet d’une époque où on était plus sexiste, et machiste, et con" a-t-il conclu. Une prise de parole que n'a pas franchement apprécié son ancien boss. D'ailleurs, ce dernier n'a pas manqué de lui répondre.
Thierry Ardisson : pour lui, pas de regrets
Ce 4 mai, le journaliste de 76 ans a été interrogé par La Tribune dimanche à l'occasion de la sortie de son livre intitulé L'homme en noir (éd. Plon), le surnom qui lui a toujours été donné. A cette occasion, le papa de Ninon, Manon et Gaston n'a pas hésité à faire part à l'hebdomadaire de son agacement vis à vis de Laurent Baffie jusqu'à révéler le salaire de son ancien camarade de jeu. "Il prenait 10 000 balles par semaine et aujourd’hui il vient cracher dans la soupe en disant qu’on était cons et machos !" a-t-il lâché. Puis, fier de cette liberté de ton qu'il avait à l'époque, il enfonce le clou : "D’abord, il n’a pas à s’excuser. Il doit demander aux gens offensés de l’excuser" insiste-t-il. "Moi, j’étais ni con ni macho. Lui, peut-être !", assure-t-il. Toutefois, auprès de nos confrères, l'homme en noir ne tire pas un trait sur son amitié de longue date avec Laurent Baffie : "J’aime Laurent, ça a été une rencontre formidable."