Plus que quelques heures avant le début très attendu du procès de P. Diddy. Ce lundi 5 mai 2025, le célèbre rappeur et magnat de l'industrie musicale comparaît pour des faits particulièrement graves : complot de racket, trafic sexuel et transport à des fins de prostitution. Des charges lourdes, qui viennent s'ajouter à une avalanche de plaintes au civil. Pour cause... plus d'une centaine de personnes l'accusent déjà d'agressions sexuelles. Une affaire tentaculaire qui pourrait bien faire vaciller tout un empire.
Jean-Edouard Lipa invité de P. Diddy à Marrakech
À l'occasion de cette première journée au tribunal, une voix française bien connue s'est fait entendre dans les médias. Jean-Edouard Lipa, ex-candidat emblématique de Loft Story, a en effet révélé avoir assisté à l'une des fameuses soirées organisées par P. Diddy. Un souvenir marquant qu'il a tenu à partager, alors que l'affaire secoue actuellement le monde du show-business international.
D'après les confidences de Jean-Edouard, c'est en 2002 qu'il s'est retrouvé à l'anniversaire de Sean Combs, de son vrai nom, une fête organisée à Marrakech. À l'époque, l'ex de Loana avait pris part à cet événement très privé, où étaient également présents plusieurs visages bien connus du public français, comme Jamel Debbouze et JoeyStarr.
P. Diddy aurait donné le ton dès son arrivée, en faisant une entrée spectaculaire "tel César", juché sur un trône porté par des hommes. Une mise en scène grandiloquente qui n'a pas manqué d'interpeller le candidat.
"Je me suis demandé s’il se prenait vraiment au sérieux en faisant ça ou si c’était du second degré… Mais ce n’était pas du second degré. C’était vraiment le roi qui arrivait", a-t-il confié sur RTL INFO.
De la drogue et des femmes à gogo
Outre cette arrivée théâtrale, Jean-Edouard Lipa s'est également rappelé d'un détail pour le moins troublant. Selon lui, plusieurs serveurs circulaient parmi les invités pour proposer de la cocaïne ou "des cachetons". Une ambiance pour le moins déroutante, d'autant que P. Diddy semblait se cacher. "On le voyait de temps en temps sortir de sa chambre, surveillée par des gardes devant la porte", s'est souvenu Jean-Edouard avant d'ajouter : "Il y avait pas mal d’allers-retours de femmes. Je n’ai vu personne sortir en hurlant ni en pleurant de la chambre. J’ai plutôt l’impression d’avoir vu des gens qui étaient consentants, mais je n’étais pas dans la chambre". À quelques heures de l'ouverture du procès, le quinquagénaire s'est aussi étonné d'être le seul à partager son expérience.