"Ce qui est mystérieux dans cette affaire…" : un médecin expert surpris par la mort brutale du pape François

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La nouvelle de la mort brutale du pape François a secoué le monde entier. Le Saint-Père, âgé de 88 ans, s’est éteint subitement ce lundi 21 avril 2025, laissant derrière lui un héritage spirituel fort et une Église en pleine mutation.Mais à peine l’annonce officielle communiquée que déjà certaines voix commencent à poser des questions. Parmi elles, celle du docteur Jean-Jacques Zambroski, médecin spécialiste de soins intensifs et habitué à travailler sur des dossiers sensibles.Invité au micro de la radio Europe 1, ce mercredi 23 avril, le médecin expert a exprimé un certain scepticisme face à la cause de la mort évoquée du pape François.

Une mort brutale

Ce lundi 21 avril 2025, la mort du pape François a été annoncée. Mort à 88 ans, le célèbre pontife était sujet à plusieurs soucis de santé depuis plusieurs années. En juillet 2021, il avait ainsi été opéré du côlon.En 2023, le pape François, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, avait de nouveau été hospitalisé à deux reprises : d'abord au printemps pour une bronchite, puis à l'été pour une opération de la paroi abdominale.Depuis l'an dernier, il suivait un traitement puissant pour le cœur, lui qui avait également souffert d'une pleurésie à seulement 21 ans. Il avait notamment subi "une ablation partielle d'un de ses poumons", rapporte le Huffington Post. Malgré cela, l'état du pape semblait stable ces dernières semaines.

Un décès qui intrigue

Le pape François étant en bonne santé ces derniers jours, voilà que les causes de son décès sont désormais sujettes à de nombreux questionnements.

"Ce qui est mystérieux dans cette affaire, ça n'est pas qu'il soit mort, c'est qu'il soit mort brutalement. Il est mort d'un accident vasculaire cérébral (AVC), or un AVC a pour cause un anévrisme, c'est-à-dire une rupture. Pourtant, il était à l'abri de tout anévrisme, par les traitements qu'il prenait, de toute embolie, c'est-à-dire un morceau de caillot qui fiche le camp et va se loger à un endroit inapproprié…", a affirmé le docteur Jean-Jacques Zambroski, ce mercredi 23 avril, sur les ondes de la radio Europe 1. Et d'ajouter : "La relation entre sa pneumonie et sa mort est surprenante pour le médecin spécialiste de soins intensifs que je suis parce qu'elle pose problème. La 3e cause est une petite particule qui se balade et va boucher un petit vaisseau, mais pas un vaisseau suffisamment important pour entraîner la mort du sujet !". Très surpris par la mort soudaine du pape François, l'expert a tenu à expliquer pourquoi la cause de son décès ne convainc pas : "La différence, pour parler simplement, c'est que tous les vaisseaux de notre corps sont ramifiés, donc s'il y en a qui se bouche, le flux sanguin passe par le vaisseau d'à côté. Quand l'autoroute est bouchée, on trouve toujours une nationale ou une départementale pour assurer le flux…".Et de conclure : "Dans le cas du souverain pontife décédé, il y a une surprise parce qu'il avait des traitements et des médicaments qui étaient destinés à éviter ce genre d'incident. Jusqu'à la veille, tout paraissait aller, sinon mieux…".

Le pape François serait mort d’un AVC, « brutalement ». Pourtant, selon ce médecin réanimateur, son traitement excluait quasi toute rupture d’anévrisme. Et un caillot létal, dans son cas, reste médicalement « surprenant ». Officiellement : mort naturelle. Officieusement ?… pic.twitter.com/xjgt6vbe4O

— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) April 22, 2025
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