Sans aucun doute, Cédric Klapisch est un des réalisateurs les plus talentueux de sa génération. Ce dernier est à l'origine de grands films. Parmi eux, il y a Le Péril jeune (1994), L'Auberge espagnole (2002), Les Poupées russes (2005) ou encore Ce qui nous lie (2017). Passionné par le 7e art depuis l'enfance, le cinéaste de 63 ans a toutefois toujours préféré prendre son temps entre deux films. Ainsi, la dernière fois que les spectateurs ont pu voir un de ses longs-métrages c'était en 2022 avec En corps. Du coup, autant dire que la sortie de sa dernière œuvre n'est pas passée inaperçue. Ainsi, le 22 mai dernier, La Venue de l'Avenir est sortie en salles. Une journée très attendue pour toute l'équipe qui, pour l'occasion, s'est retrouvée sur la Croisette. En effet, entouré de ses acteurs, le réalisateur a dévoilé son film lors du 78e Festival de Cannes. Toutefois, pas de pression puisqu'il a été présenté hors compétition.Sur le tapis rouge, le natif de Neuilly-sur-Seine était alors entouré de Suzanne Lindon, Paul Kircher, Vassili Schneider, Abraham Wapler ou encore Julia Piaton… Des noms de famille qui vous disent peut-être quelque chose. Et pour cause...
- Suzanne Lindon est la fille de Vincent Lindon et Sandrine Kimberlin.
- Paul Kircher est le fils de l'actrice Irène Jacob et du comédien Jérôme Kircher.
- Vassili Schneider est le fils d'Isabelle et Jean-Paul Schneider.
- Abraham Wapler est le fils de Valérie Benguigui
- Julia Piaton est la fille de Charlotte de Turckheim
Cédric Klapisch contraint de mettre les choses au clair
Interrogé par nos confrères d'Allociné, Cédric Klapisch a été questionné sur le casting et les nombreux commentaires qu'il a pu recevoir concernant les acteurs choisis. En effet, certains ont regretté que le cinéaste se tourne vers autant de "fils et filles de...", ce que certains voient comme une facilité. Et pourtant, "ce n'était pas volontaire" assure-t-il. "Je m'en suis rendu compte en fin de casting". Du coup, ce dernier a d'abord hésité à en retirer quelques-uns avant de se dire : "Mais c'est absurde. Je ne vais pas refuser des gens parce que leurs parents sont acteurs".Enfin, le producteur a tenu à répondre à celles et ceux qui pensent que les "fils et filles de..." se voient servir des scripts sur un plateau d'argent. "Je ne nie pas que les "enfants de..." sont des gens privilégiés", a-t-il lancé avant de nuancer car, pour son film, "Suzanne Lindon, je ne l'ai pas choisie parce que c'était la fille de Vincent Lindon et Sandrine Kimberlain. Je l'ai choisie parce que c'était la meilleure pour jouer ce rôle là". Enfin, Cédric Klapisch est persuadé d'une chose : "les gens qui sont des 'fils de...' ont besoin de faire leurs preuves".