"Danse avec les stars" : l'association PETA s'en prend au programme, ce qu'elle ne veut "plus voir sur la piste de danse"

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Si les téléspectateurs avaient droit à des costumes composés de plumes au cours des dernières saisons, cela pourrait bien ne plus être le cas dans les prochaines semaines. En effet, le 7 février 2025, TF1 lance sa nouvelle saison de Danse avec les stars et de nombreux changements pourraient opérer.Et, ce, à la demande de l’association PETA. L’association qui œuvre pour la défense des animaux. Les reproches de celle-ci envers le programme de la Une ? L’utilisation de plumes d’animaux sur le parquet de danse de l’émission. De fait, l’organisation a envoyé une lettre à TF1, comme le souligne le Parisien, pour mettre fin à cette utilisation. James Fraser, représentant de l’association en France, a souhaité dénoncer plusieurs problèmes à ses yeux.

Des plumes d'animaux utilisées dans "Danse avec les stars"

"Vous l’ignorez peut-être, mais les plumes sont obtenues au prix de la grande souffrance des oiseaux auxquels elles appartiennent. Elles n’ont pas leur place sur une piste de danse ou au sein d’un programme comme le vôtre, qui vise à divertir et à émerveiller le public", explique-t-il en préambule.Celui-ci ajoute : "Des animaux sensibles plumés à vif et abattus pour que leur plumage orne des costumes et des décors, cela n’a rien de glamour". Face à ce constat de la part de PETA, l’association demande ainsi à TF1 de suivre l’exemple de la version britannique de Danse avec les stars

L'association PETA n'en veut plus

À savoir, le fait de renoncer à l’utilisation de véritables plumes dès la saison prochaine. "La majorité des plumes utilisées pour les costumes de danse proviennent d’autruches. Or, une enquête menée par PETA États-Unis dans des élevages et des abattoirs d’autruches en Afrique du Sud a révélé que ces oiseaux intelligents et sensibles sont envoyés à l’abattoir à seulement un an", souligne l’association."Sur les images, on voit des autruches terrifiées recevant des chocs électriques avant de se faire égorger et se faire arracher leurs plumes de leur corps encore chaud. D’autres oiseaux (comme les faisans, les perroquets et les paons) sont également exploités pour leurs plumes. La demande des consommateurs pour des matières respectueuses des animaux est en hausse", poursuit James Fraser.Néanmoins, nos confrères du Parisien indiquent que la Une n’aurait pas été joignable dans l’immédiat et n’a donc pas pu réagir à la demande de l’association. 

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