Les Mariés de Vendée, À toutes les filles ou encore Elsa… On ne compte plus le nombre de succès composés et interprétés par Didier Barbelivien. Incontestablement, à 71 ans, le Parisien est l'un des plus grands artistes de sa génération. Ce dernier a écrit pour lui 2 653 chansons mais aussi une centaine pour les autres. Il y a eu Michèle, par exemple, pour Gérard Lenorman. Ainsi, depuis 1976, ce dernier n'arrête pas. C'est énorme mais la musique c'est sa vie. Ainsi, le 24 mai dernier, a-t-il dévoilé qu'il consacrait "trois heures à la musique tous les jours" lors de l'enregistrement de l'émission Le Figaro La Nuit avec Thibaut Gauthier.Par ailleurs, à l'occasion de cet entretien intimiste, le chanteur a lâché sans filtre les raisons pour lesquelles il a eu envie de faire ce métier : "On a fait ce métier que pour être aimé et être numéro un. Le reste ne compte pas", livre celui qui assure aussi se moquer complètement de son look. D'abord assis chez lui devant son piano, Didier Barbelivien a poursuivi cet entretien de deux heures en arpentant les rues de la capitale en voiture. L'occasion de faire quelques arrêts dans les lieux les plus marquants de sa vie comme son lycée, rue des Batignolles.Enfin, celui qui a son émission tous les dimanches sur Europe 1, a aussi évoqué un sujet plus délicat ; à savoir la politique. Au fil des années, les idées du père de trois enfants ont évolué et il ne s'en cache pas. En cause ? Certains élus ont fini par l'épuiser.
Didier Barbelivien : de droite ou de gauche ?
Toujours au sein de son lycée, Thibaut Gauthier a lancé à son invité : "Vous êtes un artiste politisé et pourtant vous n'écrivez pas de textes politiques". Une remarque qui a immédiatement fait réagir l'ami de Nicolas Sarkozy qu'il a ouvertement soutenu en 2012 et 2016. "Mais qu'est-ce que vous en savez ?" a-t-il rétorqué avant de donner plus de détails. "J'étais de droite quand j'avais 16/17 ans". Et depuis ? "Je suis un homme de droite, euh, comment dire… J'espère être un homme droit" contourne le septuagénaire."Il s'est trouvé après quand je suis allé à la fac, il me fatiguait les mecs de gauche. En fait, peut-être que je suis devenu un mec de droite parce que j'étais épuisé par les mecs de gauche" a fini par admettre celui qui assure tout de même avoir eu "une passion folle pour Georges Pompidou". Même si, à une époque, être de droite, ça a été "un handicap, parce que ça fait pas bien de dire qu'on aime Chirac ou Sarkozy", aujourd'hui, Didier Barbelivien assure n'avoir "aucun complexe avec ça".