Fin d’une ère : le pape François est mort à 88 ans

il y a 2 jours 1

Carnet noir. Jorge Mario Bergoglio, que le monde entier connaissait comme le pape François, s'est éteint à 88 ans après avoir lutté contre plusieurs soucis de santé, dont une bronchite qui l'avait conduit à l'hôpital mi-février. Celui qui avait succédé à Benoît XVI en 2013 avait également souffert d'une pleurésie à seulement 21 ans. Il avait notamment subi "une ablation partielle d'un de ses poumons", rapporte le Huffington Post. "Je comprends ce que peuvent ressentir les gens atteints du coronavirus qui doivent lutter pour respirer à travers des respirateurs artificiels", avait-il confié dans un livre.

Le pape François confronté à plusieurs ennuis de santé

Outre cette lourde intervention, le pape François a été confronté à plusieurs soucis physiques, dont une sciatique chronique qu'il surnommait lui-même son "invité gênant", des calculs biliaires, ainsi qu'un problème cardiaque temporaire survenu en 2004.

En juillet 2021, celui qui a récemment rencontré Patrick Fiori et Jenifer en Corse avait aussi été opéré du côlon et n'en était pas sorti indemne : l'anesthésie lui avait laissé des traces assez marquées pour qu'il refuse plus tard une intervention au genou.

L'année suivante, ses douleurs avaient commencé à peser sur son agenda. En 2023, il avait de nouveau été hospitalisé à deux reprises : d'abord au printemps pour une bronchite, puis à l'été pour une opération de la paroi abdominale.

En décembre, la même bronchite l'avait contraint à annuler un déplacement à Dubaï pour la COP28. Entre reports, rendez-vous annulés et fatigue visible, les spéculations sur un possible renoncement s'étaient multipliées.

Une lettre de renonciation prête depuis des années

Rapellons d'ailleurs que deux mois seulement après son élection, il avait rédigé une lettre de renonciation au cas où ses "problèmes de santé" l'empêche un jour de mener sa mission à bien. "Toutefois, cela ne signifie pas du tout que la démission des papes doive devenir, disons, une “mode”, une chose normale", avait-il déclaré avant d'ajouter : "On gouverne avec la tête, pas avec les genoux".

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