Un énorme succès, qui ne devrait pas avoir droit à sa suite. Depuis le 20 février 2008, les spectateurs attendent une éventuelle suite pour "Bienvenue chez les Ch’tis". Une comédie qui a cartonné au moment de sa sortie, et qui a permis aux Français de découvrir un duo inédit à l’écran, formé par Kad Merad et Dany Boon.Si les deux comédiens jouissaient déjà d’une honorable et belle carrière, ce film leur a permis d’être propulsés en haut de l’affiche. Dès la sortie du film, le public a été conquis, permettant d’attirer plus de 20,4 millions de spectateurs en salles. Un succès qui lui permet d’être, depuis, l’un des plus grands succès du box-office français. En se plaçant notamment juste derrière "Titanic" et devant "Intouchables".
Pas de suite pour "Bienvenue chez les Ch'tis" ?
Plusieurs années après la sortie du film réunissant Kad Merad et Dany Boon, celui-ci a vu de nombreuses tirades issues du film reprises par les fans, des émissions usant le nom de la comédie ont vu le jour, mais aucune suite n’a vu le jour.Et pour cause, Dany Boon n’en veut visiblement pas. C’est en tout cas ce qu’a laissé sous-entendre Kad Merad dans un entretien accordé à Mouloud Achour. En effet, invité de "Clique", le comédien de 61 ans a confié être partant pour reprendre son rôle mais il serait aujourd’hui trop tard."C'est trop tard, je pense. C'est pour des raisons un peu particulières qui appartiennent à Dany (...) Je pense que s'il avait fait une suite, ça aurait cartonné évidemment. Il ne l'a pas fait pour de bonnes raisons", a-t-il confié au journaliste enterrant, de fait, les espoirs des fans qui espéraient retrouver le duo dans le nord de la France.
Kad Merad et sa peur que "tout s'arrête"
Toujours auprès de Mouloud Achour, Kad Merad s’est également confié sur sa peur de voir sa carrière prendre fin. "Parfois, j’ai des coups de mou. L’autre jour dans une interview, j’ai dit que je me sentais trop vieux, que j’avais peur que tout s’arrête", a-t-il expliqué.Le compagnon de Julia Vignali associant cette crainte à son enfance défavorisée : "Mes parents n’étaient pas sereins, je les ai vus rentrer du travail de plus en plus tard, de plus en plus stressés. Alors un métier où on ne sait pas ce qu’on fera dans deux ans, c’est angoissant".