Les interviews à thème, il était maître en la matière. Thierry Ardisson nous a quitté à l'âge de 76 ans des suites d'un cancer du pancréas. Et s'il avait souvent posé les questions, parfois aussi, l'homme en noir acceptait de se prêter au jeu des confidences.C'est ainsi qu'en 2017, dans une "interview tout nu" accordée à Playboy, Thierry Ardisson avait balancé sur sa vie intime. Marié trois fois - une première fois à Christiane Bergognon en juin 1970, puis une seconde en 1988 avec Béatrice Loustalan, mère de ses trois enfants, c'est avec Audrey Crespo Mara qu'il a fini sa vie.
J'arrive à Juan-les-Pins et là, un mec me drague. Moi, j'étais à la rue, ma gonzesse venait de me tromper. Et grâce à ce mec, je deviens disc-jockey sans rien y connaître
Thierry ArdissonTrois mariages et beaucoup d'expériences
La journaliste de TF1 s'est d'ailleurs lancé le défi de le filmer en continu pendant plusieurs mois, afin, dit-elle, de montrer le vrai Thierry Ardisson. Pour elle, l'animateur a eu un véritable coup de foudre, en regardant la télévision. Ils ont commencé leur histoire d'amour en 2009 pour se passer la bague au doigt en 2014.
Avant ces unions, Thierry Ardisson a été l'homme de toutes les expériences. Comme il l'a raconté à l'hebdomadaire de charme, à l'âge de 16 ans, bac en poche, il a connu une jeunesse débridée.
Il s'était souvenu : "J'arrive à Juan-les-Pins et là, un mec me drague. Moi, j'étais à la rue, ma gonzesse venait de me tromper. Et grâce à ce mec, je deviens disc-jockey sans rien y connaître".
Et d'ajouter : "Je mettais le disque et j'allais baiser des filles dans la pinède. Je me dépêchais, je courais comme un con, j'éjaculais rapidement, un vrai quickie... Et au retour, je mettais un bon vieux tube soul".
Thierry Ardisson et l'homosexualité
En 2005, dans son autobiographie Confessions d'un baby-boomer, Thierry Ardisson avait également confié avoir tenté par curiosité de coucher avec un homme.
Il avait assuré qu'on lui avait d'abord dit : "Ne deviens pas pédé, c'est une vie de merde". Et d'expliquer qu'il "assistait à des partouzes sans y participer".
C'est là qu'il a vu : "des mecs se faire sauter par des types qui avaient des bites énormes. Il y en avait un qui était allongé, un autre arrivait avec un sexe de vingt-cinq centimètres, on se disait : 'Ça ne passera jamais', mais ça passait. Et sous les applaudissements des convives !" Et de conclure : "Quand tu as 16 ans et que tu vois ça, t'es assez blindé pour la suite".
Sur sa consommation de drogue
Au final, il garde de cette"période très libérée sur le plan sexuel entre la pilule et le sida", des souvenirs d'insouciance. A l'époque de son mariage, Thierry Ardisson raconte aussi qu'il consommait de la drogue.Et de décrire : "En 1974, j'ai connu la easy life, on était à Bali, je sniffais de la super poudre toute la journée sans m'en rendre compte. Mais le problème avec l'héroïne, c'est qu'au début, tu en prends pour être bien et après, tu en prends pour ne plus être mal. Donc bon, est arrivé un moment où il a fallu globalement passer à autre chose".