L'enquête sur la mort du petit Émile est loin d'être close. En marge de la récente garde à vue des grands-parents du garçon, un autre drame a été révélé. Claude Gilliot, le prêtre qui a baptisé l'enfant disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a mis à ses jours.Avant de se donner la mort, l'homme d'Église avait eu un différend avec Philippe Vedovini, le grand-père d'Émile, en raison d'une photo intime transmise à la presse.
Claude Gilliot en froid avec la famille du petit Émile
"Beaucoup de journaux ne reprenaient qu'une vieille photo du couple qui laissait supposer qu'ils appartenaient à un groupe d'extrême droite", avait expliqué Claude Gilliot dans les colonnes de Paris Match. "J'ai cru bon de fournir une image où ils sont rayonnants, bien plus à leur avantage".
Cette initiative n'aurait pas été du goût des principaux intéressés, et elle aurait encore moins été appréciée par les grands-parents.
"Tout change quand Vedovini, le beau-père, s'empare du téléphone. Le père Claude, sidéré, essuie alors un torrent d'injures, qu'il n'aurait jamais attendu d'un homme dont il s'estimait très proche. S'ensuit un échange de mails dans lequel le prêtre se confond en excuses, sans pour autant attendrir son ancien ami. ‘Votre posture de clown clérical ne nous amuse plus’, cingle Vedovini", avaient rapporté nos confrères.
Des soupçons dès la disparition du garçon
Samedi 29 mars 2025, de nouvelles informations sont tombées. Arthur Herlin, journaliste de Paris Match, a notamment confié que Claude Gilliot soupçonnait Philippe Vedovini d'être impliqué dans la mort d'Émile. "Dès le début, il m'a expliqué que Philippe pouvait être quelqu'un qui pourrait être ferme voire un peu agressif avec ses enfants, qu'il l'avait déjà surpris mettre une fessée violente à l'un d'eux. S'il me l'a dit, je pense qu'il en a parlé à un paroissien ou une personne de confiance, et Philippe l'a su", a-t-il expliqué sur le plateau de C L’Hebdo."Ayant su également que le Père m'avait accueilli et avait donné une photo à Paris Match, ça a provoqué sa colère. Une colère noire. Il l'a insulté de tous les noms, il lui a dit qu'il ne le reverrait plus et qu'il ferait tout pour le renvoyer de la paroisse - ce qu'il a réussi à faire en septembre". Une bien sombre affaire...
Obsèques du petit Emile à la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans le Var le 8 février 2025. © Franz Chavaroche / Bestimage