Si, au départ, les enquêteurs ont privilégié la piste accidentelle, celle-ci tend à présent de plus en plus vers un acte criminel. En effet, alors que le corps du petit Émile se faisait inhumer le 8 février dernier, l’enquête suit son cours et semble révéler de nouveaux secrets.Nos confrères du Parisien indiquent que la section de recherches de Marseille (Bouches-du-Rhône) a la conviction que le petit garçon n’a pas perdu la vie par accident mais qu'on l'aurait bel et bien tué. Sa mort aurait par la suite été mise en scène par le responsable.Mais de quelle manière la section de recherches de Marseille a-t-elle pu arriver à cette conclusion ? Le quotidien indique que les enquêteurs disposent de suffisamment de preuves en mesure de le révéler.
De nouvelles expertises concernant la mort du petit Émile
Dans un premier temps, les expertises entomologiques, qui consistent à étudier des stades de développements des insectes lors de la décomposition d’un cadavre, indiquent "qu’il est scientifiquement impossible qu’Émile ait pu disparaître seul", d’après le Parisien. C’est en partie grâce à une nouvelle analyse du crâne d’Émile que les enquêteurs ont pu arriver à cette conclusion. Le lieu dans lequel une randonneuse a retrouvé les ossements le 30 mars 2024, se trouve dans "un milieu protégé des éléments extérieurs, quasi-stérile". De fait, les enquêteurs restent persuadés que les responsables de l’acte criminel auraient caché le crâne avant de le déposer dans ce lieu, dans le but d’orienter les enquêteurs sur la piste d’un accident solitaire sans coupable.
Le grand-père, suspect n°1
Mais les nouvelles analyses sur le crâne mettent évidence une lésion compatible avec une intervention humaine, ajoutent nos confrères. De plus, une seconde expertise menée sur le t-shirt porté par Émile au moment de sa disparition démontre aucune trace de décomposition humaine. "Comme s’il n’avait pas été au contact de la dépouille d’Émile, invalidant toujours plus la thèse d’une mort solitaire en forêt", souligne Le Parisien. À l’heure actuelle, les enquêteurs ne disposent pas suffisamment d’éléments pour mettre en cause un membre des Vedovini. Néanmoins, ils disposeraient d'assez d’indices convergeant vers Philippe Vedovini, le grand-père d’Émile, pour le placer en tant que suspect numéro 1.