Les chiffres liés à Indochine sont incroyables ! Après 40 ans de succès, l'engouement des fans est intact. Preuve en est, après la sortie de Babel Babel, le dernier album du groupe de rock, Nicola Sirkis et ses acolytes se sont lancés dans une grande tournée. Elle s'intitule Arena Tour. A ce stade, plus de 800.000 billets ont été vendus. A Toulouse, les musiciens devaient initialement se produire les 14 et 15 mars. Mais, la billetterie a tellement chauffé que quatre dates ont été ajoutées : les 11 et 12 mars puis les 24 et 25 octobre 2025.A l'occasion de son passage dans la ville rose, le groupe a accepté de répondre aux lecteurs de La dépêche du Midi. Évoquant leurs concerts, le leader du groupe a fait part de sa surprise : "C'est assez incroyable. On n'avait jamais vu un public aussi large avec des gens très jeunes et des autres de notre âge. Beaucoup de monde nous voit aussi la première fois" raconte Nicola Sirkis ravi d'avoir retrouver le public après sept ans d'absence sur scène et de lui offrir un show exceptionnel de deux heures et demi.Face à tant d'amour, les interprètes de L'Aventurier oublient tout. "Moi, ça fait deux jours que je suis malade, j'oublie totalement. On est portés, on ne capte que du positif" ajoute l'homme de 65 ans face aux lecteurs du quotidien régional. Des artistes qui, face à un tel tourbillon, se montrent inquiets pour leurs fans. "Je me dis toujours que le jour où il n'y aura plus Indochine, ça va leur faire un vide énorme" assure Oli de Sat.
Indochine : de la musique et un soupçon de politique
Ce n'est pas nouveau mais Nicola Sirkis a toujours été un homme engagé. Il n'hésite pas à monter au créneau quand il en ressent le besoin. Ainsi, lors du lancement de leur grande tournée, le groupe s'est retrouvé à Lyon pour une série de plusieurs concerts. Un soir, juste avant de lancer Song for a Dream, le chanteur s'est adressé à la foule. A cette occasion, il a taclé, sans les nommer, Donald Trump et Vladimir Poutine. "Vous ne savez pas à quel point ça nous touche de voir tous ces gens avec plein de sourire partout, c'est incroyable […] Surtout avec ce monde, aujourd'hui, qui devient de plus en plus haineux et débile. Avec un barjo à l'est, un débile mental à l'ouest. J'espère qu'un jour, le monde entier va dire qu'ils aillent se faire fo*tre !" a-t-il lancé. Quelques jours plus tard, Nicola Sirkis a récidivé : "Entre le mec à l'est à Moscou qui va précipiter tous ces enfants à la mort. Et l'autre qui veut faire de Gaza la Côte d'Azur, le monde c'est n'importe quoi. Ils mentent à droite, à gauche, stop !"Suite à ces propos, une lectrice de La dépêche a interrogé le sexagénaire. "Qui s'insurge ? Il n'y a rien d'autre à dire. On n'est pas engagés, on ne dit pas aux gens pour qui voter, sauf qu'on sert la main aux gens qu'on choisit" a rétorqué Nicola Sirkis espérant, qu'à l'avenir, on ne l'interroge plus sur ce sujet.