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Un avis tranché. Ce jeudi 13 mars 2025, Dominique Besnehard, ancien agent de stars et producteur, a pris la parole concernant les accusations de viols visant Harvey Weinstein et Gérard Depardieu.Lors d'une audition organisée à l'Assemblée nationale, l'homme de 71 ans a affirmé appartenir à "l'ancien monde", un discours qui a suscité des réactions partagées.
Dominique Besnehard défend Gérard Depardieu
Selon les informations du Parisien, Dominique Besnehard a remis en question les allégations portées par l'actrice Charlotte Arnould, qui accuse Gérard Depardieu de l'avoir violée à son domicile.
"Généralement, les cours de théâtre, on les fait dans un cours de théâtre, on ne va pas à domicile chez un acteur", a-t-il lancé avant d'apporter son soutien au comédien qu'il a vu "se transformer" et "vriller après la mort de son fils", Guillaume.
Bien qu'il ne soit plus en contact avec Gérard Depardieu, Dominique Besnehard a tout de même tenu à rappeler la "présomption d’innocence".
Un avis tranché sur l'affaire Weinstein
Au cours de cette audition devant la commission d'enquête sur les violences commises dans le cinéma, le septuagénaire a également évoqué l'affaire Weinstein.
Pour rappel, Harvey Weinstein est accusé de multiples agressions sexuelles, notamment de viols et de harcèlement, commis sur plusieurs femmes dans l'industrie.
Une fois de plus, Dominique Besnehard a pointé les plaignantes du doigt. "Quand j’étais agent, j’ai vu des actrices un peu dépasser les bornes. On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène. Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine. Je l’ai vu ça ! J’ai même des actrices dont je m’occupais qui y sont allées !", a-t-il révélé. Il en a d'ailleurs profité pour rendre hommage aux actrices qui, au contraire, auraient eu le courage de refuser ces propositions indécentes : "Je ne crois pas qu’Isabelle Huppert, jeune comédienne, monte dans un hôtel avec un producteur qui a une mauvaise réputation, je suis désolé". Malgré ses propos virulents, le producteur a soutenu "le mouvement #MeToo" : "c’est important car maintenant on ne peut plus dire qu’on ne sait pas".
