A 71 ans, Antoine de Caunes a eu mille vies en une. S'il est principalement connu pour sa carrière d'animateur télé, le père d'Emma a de nombreuses autres cordes à son arc. Cinéaste, acteur, humoriste, scénariste, écrivain, réalisateur, il est aussi depuis quelques mois le patron de la revue Vieux, dédiée aux plus de cinquante ans. Mais s'il est aujourd'hui en promo, c'est pour un album de bande dessinée baptisé Il déserte - Georges ou la vie sauvage, publié en mars dernier aux éditions Dargaud. Un roman graphique qui tient beaucoup à Antoine de Caunes, puisque tiré du journal intime de son père Georges de Caunes, naufragé volontaire pendant 4 mois sur une petite île des Marquises en 1962.
Antoine de Caunes est tombé dans la drogue
Invité d'Éric Dussart et Jade sur RTL dans leur émission du samedi On refait la télé, Antoine de Caunes a été interrogé sur sa belle carrière audiovisuelle. Entre la radio et la télé, l'époux de Daphné Roulier a connu bien des succès : Le grand journal, Nulle part ailleurs, les Césars, La Gaule d'Antoine, Popopop... Un rythme effréné, des décennies durant, qui a fait flancher Antoine de Caunes. Mais il l'assure, cette époque est aujourd'hui derrière lui... et elle ne date pas d'hier !
En effet, comme il l'a révélé avec beaucoup de sincérité aux auditeurs de RTL, Antoine de Caunes est tombé dans l'enfer de la drogue à une époque où celle-ci circulait abondamment dans les loges des chaînes de télévision. Un témoignage qui rappelle celui de Thierry Ardisson, qui rappelle depuis des années avoir été toxicomane, et avoir donné à ses invités alcool et drogues à foison, dès qu'ils en faisaient la réclame.
Mais heureusement, ça n'a pas duré
"Ça m’est arrivé une fois ou deux" a ainsi expliqué Antoine de Caunes. Et de poursuivre en s'auto-flagellant : "Je ne conseille ça à personne, vraiment. Parce qu’on se croit meilleur qu’on est, on se dit que c’est tellement génial. En fait, c’est pathétique. Quand on regarde ça à froid, après, c’est terrible". Antoine de Caunes ne garde aucun bon souvenir de cette expérience, qu'il assure brève et révolue : "C’était pour essayer, je n’ai jamais été addict". Voilà qui rassure !