C'est désormais officiel : Pierre Palmade a obtenu l'autorisation d'effectuer le reste de sa peine sous bracelet électronique. La décision a été rendue ce mardi 15 avril par la cour d'appel de Bordeaux, permettant à l'humoriste de quitter la prison de Bordeaux-Gradignan dès le lendemain, après seulement quatre mois derrière les barreaux. Ce mercredi 16 avril, nos confrères de BFM TV ont pu filmer sa sortie. C'est à bord d'une voiture banalisée, peu avant 9h30, que l'artiste a discrètement quitté l'établissement pénitentiaire, avant de regagner son domicile, où l'attendait une nuée de journalistes et de caméras, rapportent nos confrères.
Pour l’occasion, Pierre Palmade affichait un look soigné : jean brut, chemise bleue et blazer foncé. Une apparition qui n'est pas passée inaperçue et qui a suscité la colère de nombreuses personnes.
Pierre Palmade: les images de sa sortie de la prison de Bordeaux-Gradignanhttps://t.co/yK7iao2m8u pic.twitter.com/AJiz5H4glD
— BFMTV (@BFMTV) April 16, 2025Les Français sous le choc après la libération de Pierre Palmade
Sur les ondes de RTL, l'éditorialiste Isabelle Saporta s'est en effet emportée dans l'émission Un point c’est tout.
"Au total, Pierre Palmade, condamné à cinq ans de prison, dont deux fermes, n'aura passé que quatre mois derrière les barreaux", s'est-elle indignée. "Quatre mois seulement pour avoir provoqué un accident gravissime parce qu’il était drogué jusqu’aux yeux, qu’il avait un petit creux après avoir fait la fête, et que, sans trop y penser, il a pris sa voiture et ravagé la vie des trois personnes qui étaient dans le véhicule qu’il a percuté : un homme de 38 ans, son fils de 6 ans, et sa belle-sœur de 27 ans qui a perdu l’enfant qu’elle portait".
On en est là… à devoir choisir entre les coupables qui méritent d’être gardés en prison ou pas - Isabelle Saporta
Pour elle, "c’est désormais la grande braderie des peines de prison : -30 %, -40 %, -50 % sur votre peine. On déstocke parce que les prisons débordent, et que la place de prison de Pierre Palmade est plus utile pour enfermer un narcotrafiquant ou un meurtrier. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est un responsable de l’administration pénitentiaire. On en est là… à devoir choisir entre les coupables qui méritent d’être gardés en prison ou pas"."De toute manière, entre ce que le législateur prévoit, le jugement prononcé par les juges, le juge d’application des peines, les réductions de peine automatiques ou individualisées… on en arrive à ça : cinq ans de prison qui se transforment en quatre mois effectifs", a-t-elle ajouté. Et de conclure : "La vérité, c’est que plus rien n’a de sens."