Suicide d'Évaëlle: "dans l'incompréhension totale", la mère de l'adolescente craque face aux caméras après la relaxe de l'enseignante

il y a 1 semaine 4

C'est un drame qui a profondément bouleversé la France... Le 21 juin 2019, à trois semaines des vacances scolaires, Evaëlle, une petite fille âgée de 11 ans, s'est donné la mort dans sa chambre à Herblay, dans le Val-d'Oise. Victime de harcèlement scolaire, elle subissait insultes, coups et humiliations de la part de ses camarades. Et ce n'est pas tout ! Selon Le Parisien, son enseignante la qualifiait également de "folle".Suspendue depuis la tragédie, la professeure accusée de harcèlement a finalement été relaxée, une décision que les parents de la fillette décédée peinent à comprendre.

La maman d'Evaëlle exprime sa déception

"Je suis dans l'incompréhension totale", a confié Marie Dupuis, la maman d'Evaëlle, au micro de BFM TV. "Je pense que les faits, les témoignages étaient là, mais ils n'ont pas été entendus, et certaines motivations ne correspondent pas à la réalité." En colère, elle se dit désormais prête à réexpliquer les choses en appel.

Pour elle, "la justice cautionne le comportement de cette professeure, et elle a le droit de se comporter comme ça vis-à-vis de nos enfants. Elle a le droit, c’est cautionné, on ne risque rien. À partir du moment où il y a de la maltraitance, c’est incompréhensible. La justice fait corps avec l’Éducation nationale."

"J’avais une question ces derniers jours : 'Est-ce que la justice va être prête à rendre une condamnation ?' Je pense que la société est prête à entendre ce genre de choses. Visiblement, la justice ne l’est pas encore… et l’Éducation nationale encore moins", a-t-elle ajouté.

Marie Dupuis : "On a protégé des enfants au cours de ces cinq dernières années"

Bien que sous le choc, la mère d'Evaëlle s'attendait au pire : "Ce n’est pas une surprise, je l’avais envisagé. Je n’étais absolument pas confiante, ni dans un sens ni dans l’autre, parce que je sais que la justice peut être dure. Elle se base sur des lois, il faut la faire évoluer. Le harcèlement scolaire n’existe que depuis 2022, donc notre fille ne pouvait même pas être jugée au titre de harcèlement scolaire, mais seulement pour harcèlement moral."Malgré la décision de la justice, Marie et Sébastien Dupuis sont convaincus qu'il "s’est passé des choses importantes". "Il y a quand même eu une justice humaine. Nous, on est persuadés qu’on a protégé des enfants au cours de ces cinq dernières années, puisqu’elle a été suspendue de l’enseignement." Un douloureux témoignage.

Suicide d'Évaëlle: "Je suis dans l'incompréhension totale", déplore la mère de l'adolescente après la relaxe de l'enseignante accusée de harcèlement pic.twitter.com/hMeo3h0MKz

— BFMTV (@BFMTV) April 10, 2025
Lire l'article entier