"The Voice" : Neven handicapé par ses tocs, le talent de Zaz raconte la fois où il a cru "devenir fou"

il y a 4 heures 1

Il n’aurait peut-être pas réussi à terminer sa chanson sans l’aide de Zaz. Tout premier candidat à se lancer lors des auditions à l’aveugle dans cette nouvelle saison de The Voice, Neven, a mis les quatre coachs d’accord en parvenant à mettre ses troubles de côté.En effet, lors de son passage, Zaz, Vianney, Patricia Kaas, ainsi que Florent Pagny, ont décidé de buzzer pour retourner leur fauteuil lors de la prestation du jeune artiste. Celui-ci a interprété le titre Danser encore de Calogero et a fait l’unanimité avec cette reprise. 

Il avait choisi Zaz avant même de passer

Une situation qui a grandement fait plaisir au principal intéressé comme ce dernier l’a confié au Buzz TV du Figaro ce lundi 24 février 2025. Néanmoins, le fait que "Zaz se retourne en quelques secondes", l’a déstabilisé au début. "Et ensuite, je voyais qu’elle était avec moi et ça m’a donné de la force pour finir ma chanson", reconnaît-il auprès de nos confrères. Avant son passage, Neven avait déjà acté son choix. Il souhaitait voir Zaz ou Vianney se retourner pour lui. Au final, les deux l’ont voulu dans leur équipe. Mais alors, pour quelles raisons a-t-il choisi la première ? "J’ai choisi Zaz car elle s’est retournée en premier et j’ai partagé un grand moment, très dense, avec elle", confie le candidat de The Voice.Un moment qu’il imaginait impossible il y a quelques années, lorsque sa maladie mentale l’handicapait au quotidien. En effet, Neven souffrait de troubles obsessionnels compulsifs (Toc). Au micro du Buzz TV du Figaro, le jeune artiste a accepté d’évoquer la maladie mentale dont il souffrait.

Neven veut sensibiliser les téléspectateurs de "The Voice"

"Mes tocs étaient très particuliers", explique-t-il dans un premier temps, avant de préciser : "Ils se traduisaient par des pensées étranges. Par exemple, si je ne faisais pas tel pas quand je marchais, j’étais sûr qu’il allait se passer quelque chose de grave !". "Au collège, je n’osais pas en parler à ma famille car je croyais que je devenais fou. On se sent vite seul, on se demande pourquoi on n’est pas normal. Et un jour, ma mère m’a envoyé chez un médecin qui m’a diagnostiqué tout de suite en me disant que je n’étais pas fou ! J’ai eu la chance d’être bien accompagné et de m’en sortir", poursuit Neven.Aujourd’hui, en plus de vouloir remporter The Voice, Neven veut profiter de son passage dans l’émission de TF1 pour sensibiliser ses millions de personnes également victimes de ces troubles. "En parler à des millions de gens, c’est l’occasion de sensibiliser sur ce problème. C’est ce que j’ai vécu et je sais que beaucoup le vivent aussi. J’ai reçu plein de messages de gens qui ont des tocs et qui me donnaient leur témoignage. C’est important de se dire qu’on n’est pas seul et qu’on peut s’en sortir. Je veux donner un message d’espoir", explique le jeune homme à nos confrères. 

Lire l'article entier