C'était le 28 mai 2020. Une date que les enfants de Guy Bedos n'oublieront jamais. Et pour cause... Ce jour-là, leur papa s'est éteint à l'âge de 85 ans alors qu'il était atteint d'une forme de maladie d'Alzheimer. Il a "fait une grève de la faim pour que ça s’arrête, que cette confusion mentale cesse", a alors assuré sa fille cadette Victoria suite à sa tragique disparition. Cette dernière, accompagnée de son frère Nicolas, est apparue en larmes lors de ses obsèques où de nombreuses personnalités ont fait le déplacement, comme des centaines d'anonymes.Cinq ans après, difficile d'oublier... Ainsi, l'autrice, journaliste et comédienne a-t-elle tenu à rendre un bel hommage à son père sur les réseaux sociaux en marge de ce triste anniversaire. Cette dernière a toujours entretenu une relation particulièrement forte avec lui. Ainsi, c'est tout naturellement que la maman de Zelda a partagé avec ses abonnés sur Instagram une jolie photo souvenir. Sur celle-ci on peut voir Guy Bedos, souriant, en compagnie du petit Nicolas et de la jeune Victoria. En guise de légende, la compagne de l'entrepreneur Romain Battesti a été brève mais ses mots en disent long sur la souffrance qui est toujours la sienne : "5 ans déjà que tu es parti… et tu ne reviens toujours pas. Tu fais chier papa !!!!", a-t-elle rédigé. Un cri du cœur qui a touché de nombreuses personnalités comme on peut le voir en commentaires. Valérie Damidot, Paul Belmondo ou encore Emmanuelle Béart ont souhaité lui apporter leur soutien.
Guy Bedos : les terribles confidences de son fils Nicolas sur la mort de leur père
Peu de temps après la mort de l'immense acteur qu'était Guy Bedos, son fils cadet Nicolas a publié une tribune dans L'Obs. Un texte bouleversant dans lequel il révèle avoir aidé son père à partir car la situation devenait intenable. Qui plus est, l'octogénaire avait demandé aux siens de ne pas le laisser vivre dans un état de dépendance extrême. "Avril 2020. Il a du mal à respirer. Il ne mange plus depuis des semaines, la maladie, le confinement, la confusion. La nuit, ne sachant plus l’heure qu’il est, il se lève, voudrait sortir, oublie qu’il est trop faible, tombe, se cogne, saigne", a-t-il commencé par écrire.
C'est alors que le comédien de 46 ans avoue : “Je me revois sur mon scooter, me rendant à la pharmacie pour acheter la mort de l'homme que j'aime le plus au monde”. "La nuit suivante sera la dernière. Longue. Bouleversante. Le lendemain, le flacon est plein. Mon père n'en a pas eu besoin pour offrir à son médecin l'état somnolent apparemment nécessaire à une intervention qui eut lieu vers 17 heures", détaille le réalisateur d’OSS 117 qui aura respecté la volonté de son père.