Effraction macabre à Liège : le Dr Philippe Boxho dénonce une violation choquante

il y a 12 heures 2

C’est une scène dérangeante qui fait le tour des réseaux sociaux et suscite l’indignation. À Liège, deux hommes ont pénétré illégalement dans les locaux de l’Institut médico-légal, déguisés en médecins.La vidéo choc, filmée comme une découverte morbide, a bouleversé le célèbre légiste Philippe Boxho. Ce dernier exprime sa colère face à ce qu’il considère comme une profanation inacceptable.

Une intrusion glaçante dans un lieu sensible

Derrière cette mise en scène macabre, la réalité est bien plus grave. Les deux intrus n’ont pas découvert un lieu abandonné, comme ils le prétendent, mais ont violé un espace toujours en activité.Le Dr Philippe Boxho utilise encore ces locaux pour des examens médicaux. Il le répète : la salle est propre, sécurisée et loin d’être désaffectée. Pour lui, parler d’exploration urbaine est une insulte au travail réalisé sur place.

Le Dr Philippe Boxho réagit avec colère

Très affecté, Philippe Boxho ne cache pas sa consternation. "Je ne comprends même pas qu’on puisse faire ça !", a-t-il lancé avec émotion. Ce qu’il dénonce, ce n’est pas seulement une vidéo, mais un manque total de respect pour les lieux, les restes humains et les enquêtes en cours.Un simple squelette filmé par les intrus attend encore une identification formelle et un enterrement digne. Ce n’est pas un décor pour faire le buzz, c’est une affaire humaine et judiciaire. Le docteur parle d’un acte choquant et profondément irrespectueux.

Une plainte déposée, l’indignation grandit autour de l’affaire

Les images tournées montrent même des bocaux contenant des restes humains, des archives judiciaires et un tiroir avec des preuves. Les deux hommes sont allés jusqu’à signer leur passage, laissant des traces partout, y compris dans les toilettes.Pour Philippe Boxho, c’est une effraction, pure et simple. Il rappelle que les lieux appartiennent à l’Université de Liège, qu’ils étaient fermés, et qu’une plainte a été déposée pour violation d’un espace privé sensible.

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