En mai 2025, la justice condamnait Gérard Depardieu pour agressions sexuelles à 18 mois de prison avec sursis, dans l'affaire dite des Volets verts. Ce 23 juillet 2025, on a appris que l'acteur de 76 ans allait être jugé dans une autre affaire criminelle. Une affaire plus ancienne, et qui date de 2018. Charlotte Arnould, qui l'accuse de viols et d'agressions sexuelles, a réagi dans la foulée. Sur Instagram, la jeune femme de 29 ans a repris l'information révélée par l'AFP, selon laquelle "le ministère public a confirmé avoir requis mardi le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle départementale de Paris".
Gérard Depardieu face à la justice
Il va finalement "être jugé des infractions de viols et agressions sexuelles au préjudice de Charlotte Arnould les 7 et 13 août 2018". Et elle a déclaré : "Quel soulagement".
Pour rappel, la victime supposée dénonce deux agressions de l'acteur dans son appartement parisien. La première fois, des pénétrations digitales et un cunnilingus. La seconde fois, la même chose, puis un viol. De son côté, Gérard Depardieu a fait savoir que ces rapports étaient consentis. Aux enquêteurs, elle, a assuré qu'elle était en état de sidération.
Charlotte Arnould a connu Gérard Depardieu à 14 ans, via son père. Elle a porté plainte contre lui quelques jours après les faits supposés. Et elle n'a pas encore touché du doigt ce qu'elle espère.
D'abord, la justice a classé l’affaire sans suite en juin 2019. Puis, en mars 2020, Charlotte Arnould a relancé la procédure en se constituant partie civile, cette fois-ci.
La réaction de Charlotte Arnould
Après cela, Gérard Depardieu a bien été mis en examen pour viols et agressions sexuelles en décembre 2020. Mais l’instruction s’est finalement terminée en avril 2024, après deux confrontations, en avril 2021 et en juin 2023.Après la condamnation récente de l'acteur de 76 ans, et la demande d'appel déposée par son avocat, dans l'affaire des "Volets verts", Charlotte Arnould assure qu'elle "reste encore prudente". Et de conclure : "il faut attendre l’ordonnance de mise en accusation du Juge d’instruction. Bientôt 7 ans..."