"Celui que je considère comme mon pilier, mon garde du corps, mon exemple, mon conseiller, mon modèle m'a quitté. Mon papounet s'est éteint aujourd'hui". C'est ce qu'avait écrit Rayane Bensetti sur Instagram, en février 2018. Il avait dit adieu à son papa, atteint de la maladie de Charcot. Et aujourd'hui encore, l'acteur se souvient qu'autour de lui, ils sont quelques un à ne pas lui avoir fait de cadeau. Dans une interview accordée à Slash, le média de France télévisions, Rayane Bensetti s'est souvenu : "Je n'arrive pas à comprendre qu'un métier dépasse l'humain".
Rayane Bensetti a vécu l'enfer à la mort de son papa
Et d'ajouter : "Même si on a un truc qui est prévu depuis des années. Demain, tu me dis que t'as un gros problème, pour moi l'humain dépasse un petit peu tout ça".
En 2018, il était apparu dans deux films, au cinéma : "La Finale" et "Tamara Vol.2". Et sans citer aucun nom, il explique qu'on lui a demandé l'impensable pour en assurer la promotion.
Rayane Bensetti assure : "j'étais en train de perdre mon papa, dans d'atroces souffrances pour le coup. Et c'est moi qui m'occupais de lui sur tout. Mon père c'est ce que j'avais de plus cher".
Et de préciser : "Tu peux pas me demander d'arrêter d'être à l'hôpital et de m'occuper de la personne qui va partir - d'ailleurs par la suite dans mes bras - pour une interview et pour des machins. C'est hors de question".
Malheureusement, certains ne l'ont pas entendu de cette oreille à l'époque. Et la star rapporte : "Mais je vois qu'il commence à y avoir vraiment des bruits de couloirs". On dit alors de lui : "Écoutez, Rayane, faut pas le faire bosser, il est pas fiable".
Ce qu'on a osé lui dire
De quoi le mettre hors de lui. En plus, il reçoit un message de quelqu'un qui lui dit, pour le convaincre : "moi j'ai perdu mon père aussi cette année, je suis allé au taf le lendemain". Là encore, abasourdi, il répond : "mais quel est le rapport, chacun gère comme il veut".Au final, Rayane Bensetti n'a rien oublié de cette période compliquée. Encore aujourd'hui, il refait la scène : "J'ai mon père, t'imagines, il meurt dans mes bras, ce jour-là, et putain deux jours plus tard, tu me dis 'et alors la promo, on oublie ?' Mais les gars, vous avez collé ou quoi ? Bien sûr qu'on oublie la promo'".