Il restera à jamais l’un des visages les plus emblématiques de Tout le monde veut prendre sa place. En 2010, Dominique, un candidat discret, mais redoutablement cultivé, avait marqué l’histoire du jeu de France 2, alors présenté par Nagui, en enchaînant 150 victoires consécutives entre juin et novembre.Quinze ans plus tard, son nom résonne toujours dans la mémoire des fidèles du programme. L'ancien gagnant révèle aujourd'hui ce qu'il a fait ses gains.
Un record historique… puis dépassé
En 2010, Dominique participait à l'émission "Tout le monde veut prend sa place". À l’époque, le candidat avait établi un record impressionnant, remportant 160 000 euros et trois voyages. Il ne perdra sa première place qu’en 2013, détrôné par Julien (152 victoires), avant de glisser à la troisième marche du podium en 2018, lorsque Marie-Christine écrase tous les records avec 213 victoires, 196 900 euros, quatre voyages et une voiture à son actif.
Depuis cette date, aucun autre champion n’a réussi à renverser ce trio historique. Dominique, Julien et Marie-Christine forment un "triumvirat" d’élite toujours en place, malgré les nombreuses saisons qui ont suivi.Et même depuis l’arrivée de Cyril Féraud à l’animation du jeu, en septembre 2024, cet ordre établi reste inchangé.
Une aventure humaine et inoubliable
Dominique se souvient avec émotion de cette période de sa vie, aussi intense qu’improbable :"C’était un marathon intellectuel, mais aussi une formidable aventure humaine. J’ai rencontré des gens extraordinaires, sur le plateau et dans la vie".
Son impressionnante régularité lui a permis d’amasser une belle cagnotte, mais surtout de vivre des voyages inoubliables. Déjà familier du Nil, Dominique a généreusement offert son premier voyage à des proches. Il a ensuite profité d’un séjour à Saint-Martin, puis a réalisé un rêve lointain en partant à Bora Bora, en Polynésie française.
"C’était tout à fait extraordinaire", confie-t-il, encore émerveillé. Mais c’est surtout un détour personnel qu’il garde le plus précieusement en mémoire :
"J’ai financé moi-même une extension vers les Îles Marquises pour une raison bien précise : je voulais me rendre sur la tombe de Jacques Brel.", confie-t-il. "Sa maison est transformée en musée. J’étais très jeune lorsqu’il est décédé, mais j’aurais adoré le rencontrer. Mais c'est très intime, je ne souhaite pas en parler", ajoute-t-il avec pudeur et émotion.